Une population ciblée : les personnes âgées encore indépendantes
Les résultats : des seuils simples pour identifier le risque de déclin
Applications pratiques pour les professionnels de santé
Intégrer un dépistage précoce simple et efficace dès le premier bilan
Ces trois tests — TUG, 5xSTS et station unipodale — peuvent être réalisés en moins de 10 minutes en consultation. Ils permettent d’identifier des profils à haut risque de déclin fonctionnel avant même l’apparition de signes cliniques visibles.
Individualiser les protocoles de prévention et de réhabilitation
Les résultats orientent immédiatement la prise en charge : travail de force ciblé, stimulation de l’équilibre, reprogrammation locomotrice ou encore approches sensori-motrices selon les déficits constatés.
Adapter facilement ces outils à tout type de structure
Cabinet libéral, EHPAD, centre de rééducation ou domicile : ces tests ne nécessitent aucun matériel sophistiqué et peuvent être intégrés à toutes les pratiques cliniques, même en situation de terrain contraint.
Renforcer l’impact préventif des professionnels du mouvement
En positionnant le bilan fonctionnel comme pilier des consultations, kinésithérapeutes et professionnels de santé deviennent les premiers acteurs d’un dépistage actif de la fragilité, véritable rempart contre la dépendance.
Ce que cette étude nous enseigne
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CONCLUSION
Une clinique simple pour prévenir la dépendance
Chung et al. proposent un message puissant : il est possible, grâce à des tests simples et rapides, de repérer en amont les personnes à risque de sarcopénie fonctionnelle. Ce travail rappelle que la prévention ne passe pas uniquement par des bilans biologiques ou des imageries coûteuses, mais surtout par une observation clinique pertinente et structurée.
La détection précoce des signes de fragilité reste un levier puissant de santé publique, à condition de s’en donner les moyens dans chaque consultation. Pour les professionnels du mouvement, c’est là une responsabilité essentielle, et une opportunité de jouer un rôle majeur dans le vieillissement actif et en santé.
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Recommandations pour la pratique clinique
Tester systématiquement les trois composantes
Force, sensibilité, réflexes : ne pas se limiter à un seul test.
L’examen neurologique gagne en valeur lorsqu’il est combiné. Même si chaque composante prise isolément est imparfaite, leur association améliore la spécificité du diagnostic. En pratique : toujours intégrer ces trois piliers pour ne pas passer à côté d’un déficit.
Interpréter avec nuance, pas en absolu
Un examen normal ne signifie pas absence de radiculopathie.
Avec une sensibilité aussi basse, il est essentiel d’interpréter un BNE dans le contexte clinique global : antécédents, douleur radiculaire, signes d’alerte. Un patient peut très bien avoir une radiculopathie débutante sans perte neurologique manifeste.
Standardiser sa méthode pour gagner en fiabilité
Utiliser une procédure clinique reproductible.
Toujours tester les mêmes muscles clés (biceps pour C5/C6, triceps pour C7...), les mêmes dermatomes, et noter avec précision les variations. Cette rigueur permet un meilleur suivi, une meilleure communication interprofessionnelle, et une meilleure traçabilité.
Croiser avec les examens complémentaires sans les survaloriser
Ni IRM ni EMG ne sont des gold standards absolus.
L’imagerie montre des anomalies parfois asymptomatiques. L’EMG ne capte pas les fibres fines. La recommandation : utiliser les examens complémentaires pour confirmer ou affiner un faisceau d’indices cliniques, mais jamais comme seul élément de décision.
Référence de la Recherche
Chung, Y. C., Hsu, Y. T., Hsieh, C. H., & Chang, C. M. (2024). Predictive value of physical performance tests for functional decline in community-dwelling older adults: A 2-year longitudinal study. Aging Medicine and Geriatric Research, 6(1), 70–77. https://doi.org/10.3389/agmr.2024.0070